Vendée : Trop nombreuses, les résidences secondaires bientôt surtaxées aux Sables-d’Olonne

En Vendée, la ville des Sables-d’Olonne compte 40% de résidences secondaires, et plusieurs milliers de logements vacants.Un plan de huit mesures vient d’être voté face à une pression immobilière qui progresse.

« Si nous n’agissons pas aujourd’hui, notre commune risque de se dévitaliser. Nous ne voulons pas d’une ville morte hors saison ! » Aux Sables-d’Olonne (Vendée), c’est une petite révolution qui s’annonce dans le milieu de l’immobilier. Alors que la station balnéaire compte actuellement 40 % de résidences secondaires, un chiffre en augmentation, le maire (DVD) Yannick Moreau a fait voter en début de semaine un « plan novateur » pour tenter d’inverser la tendance.

Plus précisément, il s’agit de huit mesures « pour encourager la mutation des résidences secondaires, touristiques ou vacantes en logements habités à l’année. » Car avec des prix qui flambent et une raréfaction de l’offre, les locaux ont de plus en plus de mal à se loger dans l’agglomération.

La taxe sur les résidences secondaires majorée jusqu’à 60 %

Pour inciter les propriétaires à « louer à l’année », la mairie a décidé de les toucher au porte-monnaie. Pour ceux qui disposent d’un logement carrément vacant (il y en aurait 3.000 actuellement, soit 7 % des logements recensés), une taxe d’habitation sur ce type de biens (THLV) s’appliquera dès 2023 avec le même taux que pour les résidences secondaires : 14,38 %.

Laquelle pourra exploser dès que la ville, actuellement en négociation avec le ministère du Logement, sera classée comme « zone tendue ». Un changement de statut très attendu par la municipalité car il permettra aussi de surtaxer « jusqu’à 60 % » les résidences secondaires. Pour tenter de reprendre la main, la mairie a également décidé d’affecter aux différents quartiers « un nombre maximum de logements pouvant être autorisés à la location meublée touristique ».

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Le plan comporte aussi des mesures incitatives pour les propriétaires qui accepteraient de remettre leur bien dans le circuit locatif, pour au moins trois ans. Une aide financière (sur une base fixe de 5.000 euros) a été décidée par la ville, laquelle pourra s’additionner à des aides à la rénovation énergétique ou pour réaliser d’autres travaux d’aménagement.

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