Coeur de Pirate – Ses troubles de l’alimentation : “Je perdais mes cheveux…”
Grâce aux réseaux sociaux, les stars sont en contact direct avec leurs fans. Coeur de Pirate souhaite aider les siens à s’accepter. La chanteuse se prend en exemple et évoque les insultes dont elle a fait l’objet, ainsi que ses troubles alimentaires.
Coeur de Pirate (dont le vrai nom est Béatrice Martin) compte plus de 230 000 abonnés sur Instagram. Elle y a publié de nouvelles photos ce week-end. En légende d’un diapo de deux images d’elle partagées le vendredi 21 décembre, l’artiste de 29 ans dénonce la surexposition “de comptes toxiques pour l’image des femmes“, des comptes où ne paraissent que des clichés de femmes physiquement parfaites provoquant la naissance de complexes chez d’autres.
“J’ai commencé dans l’industrie musicale en 2008 comme une fille saine et positive. Je me suis fait insulter de grosse, flasque et obèse tous les jours. J’étais complètement normale, écrit Coeur de Pirate en légende de sa publication. Me voir dans les médias a déformé la perception que j’avais de moi-même et mon corps a changé au fil des années.“
The reason I’m posting about this is exactly what you see in the following photos. In 2008 I started in the music industry as a healthy, body positive girl. I got called fat, slacking and obese on a daily basis. I was completely and utterly normal. Seeing myself in the media warped my self-perception and my body changed over the years. After giving birth I was so stressed out from getting back in the public eye that I just stopped eating. The second photo is from 2013, at 98 pounds. I lost my hair, my nails, I was shaking, but the praise kept coming. I’m denouncing the way social media is giving attention to accounts that are toxic for women’s images, and that don’t help young girls know that bodies come in all shapes and sizes. That’s why I’m giving visibility to accounts like @i_weigh @the_womanhood_project because they promote diversity on this platform and that’s important. Sure I’m technically part of what we call ” social norms ” but that doesn’t mean I can’t do my part to change things.
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