« Sous l’emprise du diable » : Conjuring 3 puise dans la réalité pour mieux faire frissonner

« Conjuring 3 : sous l’emprise du diable » revient sur une affaire de meurtre qui s’est réellement déroulée au début des années 1980.Les Warren, le couple d’enquêteurs du paranormal de la saga Conjuring, tentent de sauver un jeune homme possédé par un esprit maléfique.Michael Chaves, le réalisateur de « La Malédiction de la dame blanche » prend un malin plaisir à s’inspirer d’un fait divers pour faire frissonner.

Et si c’était vraiment arrivé ? C’est de ce postulat que se base l’une des sagas les plus populaires du cinéma d’horreur récent. Conjuring 3: sous l’emprise du diable va encore plus loin dans l’angoisse que ses prédécesseurs. « Ce qui m’a sidéré dans cette histoire, confie le réalisateur à 20 Minutes, c’est que c’était la première fois qu’un tribunal admettait qu’un homme était possédé par le démon. Cette histoire m’a hanté. »

Le couple Warren, nos enquêteurs du paranormal incarnés par Vera Farmiga et Patrick Wilson, tente de venir en aide à un jeune homme qui a réellement existé et tout aussi réellement tué son propriétaire au cours d’une crise de folie au début des années 1980. «  Arne Cheyenne Johnson est toujours vivant, souligne Michael Chaves, ainsi que sa femme. Je me suis senti investi d’une grande responsabilité, d’autant que quelqu’un a vraiment perdu la vie dans cette histoire et je ne voulais manquer de respect à personne. » La scène du meurtre est montrée avec pudeur, mais le réalisateur de La Malédiction de la Dame Blanche s’est quand même lâché sur les séances d’exorcisme.

Un exorcisme « pour de vrai »

Avec l’appui de James Wan, réalisateur devenu producteur de la saga, le cinéaste a fait de sérieuses recherches et s’est entouré de conseillers pour montrer comment les possédés sont impuissants à résister aux démons, même devant un prêtre aguerri à la pratique des exorcismes. « Ces passages du film devaient s’appuyer sur la réalité tout en étant cinématographiques », dit-il. La contorsionniste Emerald Gordon Wulf a prêté son concours pour faire évoluer les victimes dans des positions qui semblent, de prime abord, impossibles à effectuer pour le corps humain. « Le fait que ce soit un véritable acteur qui se torde plutôt que de faire appel aux effets spéciaux ajoutait du malaise, insiste Michael Chavez. On a l’impression que ses mouvements sont “viscéraux” »

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Pour mieux faire bondir le public de son siège, Michael Chaves a glissé dans son film un authentique document d’archive. « C’est la séance d’exorcisme qui avait été filmée dans la réalité, insiste le cinéaste. Chacun décidera de ce qui est vrai ou faux selon ses croyances et ses oreilles ! » Cet enregistrement glaçant est dix fois plus terrifiant que le reste de Conjuring 3 qui réserve pourtant son comptant de frissons. C’est à se demander si les esprits ne se sont pas égarés dans la salle de cinéma, tant la réalité semble alors rejoindre la fiction.

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