Michel Polnareff : son poème pour attaquer son producteur

Soupçonné par son producteur d’avoir menti sur son état de santé ou bien encore d’être alcoolique, Michel Polnareff a décidé de répondre au travers d’un poème fait maison.

Le mois de décembre 2016 a été dur pour Michel Polnareff et ses admirateurs. Alors que de nombreux spectateurs attendaient avec impatience d’assister aux concerts de l’Amiral, la nouvelle est tombée: les représentations ont été annulées. Peu de temps après, Michel Polnareff explique à ses moussaillons avoir été victime d’une embolie pulmonaire nécessitant une hospitalisation en urgence. Une excuse suspecte aux yeux de son producteur, Gilbert Coullier, qui soupçonne alors le chanteur d’avoir inventé cette histoire de toutes pièces. L’ancien collègue de Michel Polnareff le dit alcoolique et va jusqu’à accuser le médecin en charge de son dossier d’avoir participé à la mise en scène. Aujourd’hui, Michel Polnareff a décidé de récapituler tous ces événements au travers de l’un de ces poèmes dont lui seul à le secret. Un petit texte d’une vingtaine de lignes, posté sur la page Facebook de l’artiste, au sein duquel la lettre K tient une place de choix.

Click Here: Kenzo Women’s New Collection

Voici comment débute le poème signé Michel Polnareff. « Il était une fois un producteur qui n’avait pas de K contre un artiste qui avait, selon lui, fait un KK nerveux en refusant de chanter. » L’interprète de Goodbye Marylou revient alors sur la charge de son producteur envers le Dr. Philippe Siou, sur le rôle joué par un huissier mandaté par ce producteur, sans jamais cesser de jouer avec la lettre K. En conclusion, il écrit avec l’humour qui le caractérise:G.C. d’expliquer la morale: Quand on n’a pas de K, on change de lettre ou bien on l’a dans le Q. Gilbert Coullier appréciera. Notons qu’avant de se lancer dans cet élan lyrique, Michel Polnareff avait tenté de livrer sa version des faits au travers d’une vidéo, de déclarations de sa femme et même de photos prises sur son lit d’hôpital. Il faut croire que l’artiste a jugé que toutes ces preuves n’avaient pas suffi et qu’il fallait, pour enfin clore le débat, faire appel à ses talents de poète. C’est désormais chose faite.

À VOS K

Il était une fois un producteur qui n'avait pas de K contre un artiste qui avait, selon lui, fait un KK nerveux…

Posted by Michel Polnareff onTuesday, January 10, 2017

Crédits photos : CVS / Bestimage