VIDEO – Révélations sur la mort de Diana : la Mercedes de la princesse était une ancienne épave accidentée
Le 31 août 1997, Lady Di perdait la vie à la suite d’un accident de voiture sous le pont de l’Alma à Paris. Vingt ans après le drame, trois journalistes de Paris Match révèlent que la Mercedes dans laquelle la « Princesse des cœurs » a fini ses jours était une ancienne épave accidentée.
L’accident de la route qui a coûté la vie à Lady Diana est-il une affaire classée ? Non ! Des zones grises persistent sur ce drame retentissant survenu dans la nuit du 30 au 31 août 1997. C’est là tout l’objet du livre intitulé Qui a tué Lady Di ? (Ed. Grasset) qui doit paraître ce mercredi 31 mai 2017.
Un ouvrage qui donne à lire l’enquête extrêmement poussée de Pascal Rostain, Bruno Mouron et Jean-Michel Caradec’h, trois reporters de Paris Match. Et leurs révélations sont de nature à clore définitivement les rumeurs d’assassinat véhiculée notamment par Mohamed Al-Fayed, le père de Dodi mort également dans l’épave de la Mercedes.
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Cette Mercedes-Benz S280 justement dont les origines sont plus que suspectes. En effet comme l’expliquent Pascal Rostain, photographe à Paris Match, dans une courte vidéo diffusée sur le site du magazine, le véhicule était très loin d’être une première main.
Au photographe de raconter : « En fait la voiture appartenait à l’un de mes amis, un directeur de société d’une grosse agence de publicité, il l’avait achetée neuve en 1994. Et au bout de trois mois, alors qu’il était rue de Ponthieux, en train de se faire cirer ses pompes, son chauffeur Armando arrive complétement affolé en disant ‘Patron, patron, on m’a braqué la voiture’. La voiture est retrouvée quelques jours plus tard près de Roissy ; elle avait servi à des prisonniers en permission, à regagner leur prison, sauf qu’ils avaient eu un accident et que la voiture avait fait plusieurs tonneaux. »
Et de poursuivre dans son récit extrêmement détaillé : « La révélation qui est incroyable, c’est qu’en fait cette voiture a été remboursée au propriétaire comme épave ; c’était une épave, elle n’était pas réparable. Sauf qu’à l’époque, les épavistes ou les casseurs avaient le droit – avec une carte grise – de refaire une voiture. Donc l’histoire de la voiture est qu’elle avait eue un premier accident très très grave ».
Mais là ne s’arrêtent pas les révélations du journaliste : « Le conducteur habituel de la voiture – jusqu’à deux mois avant l’accident – était l’un de mes amis qui s’appelle Karim.(…) Il nous a racontés que cette voiture, oui c’était bien épave et qu’au delà de 60 km/h il ne la tenait plus. »
À Pascal Rostain de conclure : « Ce n’est pas que un accident, c’est toujours un concours de circonstances. C’est premièrement une voiture dans laquelle elle n’aurait jamais dû rouler parce que c’était une épave ; qu’elle a 14 factures de chez Mercedes en deux ans ; que le chauffeur, Monsieur Paul, on le sait, il n’avait pas son permis de grande remise, il était sous antidépresseurs à très forte dose et qu’il avait 1,64 grammes dans le cornet. »
De nouvelles révélations de témoins inédits qui donnent froid dans le dos. Les trois journalistes de Paris Match qui racontent également comment ils ont retrouvé le conducteur de la Fiat Uno percuté par la Mercedes conduite par Monsieur Paul, et pourquoi celui-ci a préféré s’enfuir et ne pas répondre à l’avis de recherche lancé par la police.