Après cinq ans d’enquête, l’association CLCV met en garde contre les emballages « qui induisent le consommateur en erreur »
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« Mise en place de seuils minimums d’ingrédients pour pouvoir mettre en avant leurs images », « meilleur encadrement de l’utilisation des allégations nutritionnelles et de santé » ou encore instauration de « quantités maximales d’additifs, d’arômes, de sel, de matières grasses et de sucre dans les produits pour enfants », voici quelques-unes des propositions de l’association CLCV pour améliorer la transparence sur les emballages alimentaires après cinq ans d’enquête.
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L’association a « passé au crible les emballages et la composition de près de 900 produits » en cinq ans, de 2017 à 2021. Quel que soit le produit concerné, céréales du petit-déjeuner, plats à base de bœuf, poissons panés, biscuits, produits végétariens, boissons énergisantes, yaourts, l’association a identifié des pratiques « qui induisent le consommateur en erreur ». Ce sont, par exemple, des « raviolis au bœuf qui ne comptent que 4 % de bœuf », ou une fraise juteuse sur un pot de yaourt n’en contenant que très peu.
Origine intraçable et fausse détox
« Quant à l’origine des ingrédients, elle reste très souvent inconnue malgré les nombreux drapeaux français que nous avons relevés mais qui indiquent en fait le lieu de conditionnement ou de fabrication », regrette encore la CLCV, qui alerte aussi sur certains produits pour enfants « très sucrés, gras, salés et débordants d’additifs ». L’association dénonce enfin des « allégations nutritionnelles ou de santé », via par exemple l’utilisation de termes comme « détox », éloignées de la réalité du produit.
« Concernant les pratiques des industriels, nous avons noté, suite à nos enquêtes, des améliorations de recette de certains produits, des suppressions de mentions, l’affichage du Nutri-Score qui ne l’était pas auparavant… », explique Lisa Faulet, responsable scientifique et alimentation de l’association. Mais ces changements « ne sont malheureusement pas généralisés à l’ensemble des produits puisqu’il s’agit d’initiatives volontaires de certaines marques », poursuit-elle, appelant à « aller plus loin au niveau réglementaire ».