Antidiabétiques à base de metformine : la présence d’une impureté suspectée, des analyses en cours
L’ANSM a demandé aux laboratoires commercialisant les médicaments antidiabétiques à base de metformine d’effectuer des analyses en vue de vérifier leur qualité, après qu’une impureté a été découverte dans quelques lots vendus hors de l’Union européenne. Pour autant, les patients ne doivent pas arrêter leur traitement.
Sommaire
- “Pas de risque aigu”
- Les patients invités à ne pas interrompre leur traitement
Dans un communiqué du 6 décembre, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) informe que les médicaments à base de metformine, indiqués dans le
traitement du diabète de type 2, font actuellement l’objet d’analyses approfondies. Au début du mois, des traces d’une impureté ont en effet été découvertes “dans quelques lots” commercialisés hors de l’Union européenne.
“Pas de risque aigu” Cette impureté est la nitrosamine (NDMA), découverte également dans de nombreux lots de médicaments de la classe des
sartans (médicaments hypertenseurs) en 2018. Depuis, “des investigations conduites au niveau mondial sont menées sur d’autres médicaments”, et ont “révélé la présence de NDMA dans des médicaments à base de metformine”.L’ANSM précise néanmoins que la présence éventuelle de cette impureté, classée cancérogène probable pour l’homme par l’OMS, dans les antidiabétiques ne présente “pas de risque aigu” pour la santé des patients : dans les lots contaminés déjà analysés, “ces traces d’impuretés sont présentes à un niveau inférieur à l’exposition naturelle à la NDMA, notamment dans l’eau et la nourriture”, explique-t-elle.Les patients invités à ne pas interrompre leur traitementIl est donc demandé aux patients diabétiques de poursuivre leur traitement, “car les risques d’une interruption de traitement sont plus importants que ceux qui seraient liés aux traces éventuelles d’impuretés”. Parmi ces risques, un déséquilibre du diabète pouvant entraîner rapidement une
hyperglycémie et, à terme, des
complications. Pour toute question, les patients peuvent contacter un professionnel de santé.De leur côté, les médecins peuvent “continuer de prescrire des médicaments à base de metformine”, en rappelant à leurs patients “les risques d’une interruption de traitement antidiabétique”. L’ANSM affirme que les résultats des analyses seront communiqués.
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