La maladie de Parkinson liée à un excès de fer
Un excès de fer dans l’organisme serait capable de favoriser la survenue de la maladie de Parkinson, qui est la seconde affection neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer en France.La maladie de Parkinson est provoquée par la dégénérescence des cellules nerveuses dopaminergiques d’une zone précise du cerveau : la substance noire. Les personnes malades développent ainsi des tremblements, des raideurs et voient leurs mouvements se ralentir.
Les causes de la maladie sont encore mal connues. Cependant, l’observation de cerveaux de patients décédés montre que les neurones qui dégénèrent renferment une concentration très importante de fer par rapport à la normale. Le fer est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme mais son excès altère les composants cellulaires.Pour comprendre comment le fer s’accumulait à ce point dans les cellules malades, les chercheurs ont induit la maladie de Parkinson chimiquement à des souris. Ils ont ensuite observé le comportement les transporteurs (baptisé DMT1) chargés d’importer le fer dans les cellules nerveuses. Ils ont alors constaté que leur nombre doublait chez les souris malades, un à deux jours seulement après l’injection. En parallèle, les concentrations en fer augmentaient très fortement dans les cellules nerveuses, entraînant un stress oxydatif prévisible, puis la mort neuronale au bout de cinq jours. Les chercheurs ont également voulu observer l’effet provoqué par l’inhibition de ce transporteur chez les rongeurs. Résultat : ces rongeurs ont beaucoup mieux résisté à la maladie de Parkinson (chimiquement induite) que les souris témoins. Ils étaient deux fois moins touchés, comme si l’altération du transporteur les avait protégés contre l’effet de la toxine.“Ces résultats sont très concluants. Nous avons montré qu’en inhibant l’activité du transporteur DMT1, nous protégions les rongeurs contre la maladie“ conclut Etienne Hirsch.Source : Communiqué de l’Inserm – octobre 2008Click Here: st kilda saints guernsey 2019