VRAI OU FAKE La région Ile-de-France offre-t-elle 57 000 euros de subvention aux chasseurs pour qu’ils achètent 5 000 faisans à tuer ?
#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?vice-président UDI de la région du groupe Alternative écologiste la Fédération interdépartementale
des chasseurs d’Ile-de-Franceà franceinfoLe vice-président de la région Ile-de-France reconnaît toutefois que “d’ici un an ou deux, l’espèce essaimera et des spécimens quitteront les zones sur lesquelles les animaux ont été réintroduits”. Mais, fait-il observer, “les faisans sont une espèce dont les déplacements et les migrations de populations sont lents”.Entre 177 000 et 283 000 couples de faisans en FranceLe faisan commun figure certes sur la liste rouge des espèces menacées en France, mais dans la catégorie “préoccupation mineure”, c’est-à-dire qu’il appartient à une “espèce pour laquelle le risque de disparition de France métropolitaine est faible”. Selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), on recense entre 177 000 et 283 000 couples. D’après la carte de répartition de l’ONCFS, ce n’est pas dans les départements d’Ile-de-France que les faisans sont les plus nombreux, mais dans l’Eure-et-Loir, le Maine-et-Loire, le Loiret, l’Indre, le Cher, l’Aisne et l’Oise, la Marne et les Ardennes. Les effectifs comme leur répartition sont jugés “en amélioration” par l’ONCFS.
D’après les derniers tableaux de chasse établis par l’ONCFS sur la saison 2013-2014, le faisan est “l’un des gibiers les plus prélevés, toutes espèces confondues”. Les chasseurs français en ont ainsi abattu “environ 3 millions”, “soit environ 2,5 faisans” par tireur sur la saison. Mais, précise l’Office, “l’essentiel de ce prélèvement est réalisé sur des oiseaux d’élevage”. L’ONCFS avance le chiffre de “plus de 10 millions de faisans” lâchés chaque année pour satisfaire les chasseurs. L’Office juge toutefois que “la réglementation accompagnant ou suivant une reconstitution de populations” – les interdictions de tirs et les plans de chasse et de gestion – “est souvent mieux adaptée et respectée que par le passé”. Ainsi, “dans certains départements, le faisan naturel est passé d’une présence diffuse à une implantation sur plusieurs communes, voire régionale ou départementale”, observe l’ONCFS. “C’est notamment le cas dans la moitié nord du pays, où les efforts de gestion et de repeuplement se sont multipliés pour aboutir à des populations gérées avec succès à l’état sauvage sur de très vastes zones.”