Cyril Lignac: « Mes parents m’ont tout appris »
Nous l’avons rencontré à la veille des fêtes. Il nous a parlé, avec pudeur et retenue, de son enfance, de son parcours et des ses projets d’homme.
Depuis dix ans, Cyril Lignac enchante nos programmes culinaires. Ses larges sourires, son accent chantant, sa bonne humeur, sa passion de la cuisine, sa relation aux autres, franche et naturelle, tout contribue à nous le faire aimer. Il est le gendre idéal, le frère rêvé, le meilleur ami.
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Gala: On vous sent incroyablement heureux quand vous parlez de votre famille.
Cyril Lignac :J’ai la chance d’avoir des parents et une sœur formidables, je n’ai que des bons souvenirs avec eux, nos relations sont simples et remplies d’amour, nous sommes unis et véritablement contents de l’être. C’est très important pour moi, ça me régénère complètement, pour eux, je suis leur fils, leur frère, il n’y a jamais, à aucun moment, eu de changement d’attitude les uns envers les autres, mes parents sont fiers de moi, mais pas plus que de ma sœur, infirmière et puéricultrice. Nous sommes une famille normale, équilibrée.
Gala: Pourtant votre réussite spectaculaire aurait pu vous éloigner, vous gérez un emploi du temps très chargé, la télé, vos restaurants, vos boulangeries-pâtisseries, votre école de cuisine…
C. L.: C’est vrai, et pendant les premières années, je me suis un peu éloigné, le temps de me construire, de comprendre et de digérer ce qui m’arrivait, mais aujourd’hui, plus que jamais j’ai besoin d’eux, je mesure à quel point ils me sont indispensables et tout ce que je leur dois. La véritable chance de ma vie c’est d’avoir eu des parents comme eux. Ils m’ont tout appris, la rigueur, le sens du travail et des priorités. A l’école, j’étais nul et je ne savais pas quoi faire, ils m’ont aidé à réfléchir, à choisir un métier qui me plaise. Et surtout, ils m’ont fait confiance. Quel cadeau!
Gala: Alors, nous y voilà! Votre métier! Comment avez-vous choisi cette voie? Passion ou désœuvrement?
C. L.: Chez nous, on aimait ça, les produits, les moments passés à les préparer, tous les ans on faisait le cochon, les canards. C’était une tradition et un plaisir, celui de partager. Mon père et ma mère font très bien la cuisine tous les deux. Pour le réveillon, mon père faisait doucement rôtir une dinde à la broche, les odeurs, la lumière du feu, c’était incroyable, magnifique et tellement bon. Ma mère, elle, fait une bûche à tomber: un biscuit roulé au torchon, une crème au beurre exceptionnelle, je n’en connais pas de meilleure! D’ailleurs je ne veux surtout pas connaître sa recette pour ne pas rompre le charme. Cet univers me rassurait, alors je l’ai choisi, ensuite c’est ma rencontre avec les chefs, les gens du métier, qui a développé cette passion, la cuisine c’est ma colonne vertébrale.
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Retrouvez l’interview intégrale de Cyril Lignac dans votre magazine Gala n° 1072, dès aujourd’hui, mardi 24 décembre, en kiosque.