PHOTOS : qui est Louise, la petite-fille de Gérard Depardieu ?
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L’intimité de l’acteur est passée au tamis par le psy Gérard Miller dans le documentaire Gérard Depardieu, l’homme dont le père ne parlait pas le 14 avril à 20h55 sur France 3. Quant à la petite fille de l’acteur, Louise, elle a 16 ans. « Fille et petite-fille de », elle est fière du nom qu’elle porte. Pour Gala, Louise, la fille unique de Guillaume Depardieu et son “papy” témoignaient de l’affection qu’ils se portent.
Petite fille de Gérard Depardieu, Louise a connu des moments douloureux. A 7 ans, elle perd son père, l’acteur Guillaume Depardieu, 37 ans, victime d’une méchante pneumonie contractée en Roumanie lors d’un tournage. Sa disparition est brusque, violente. Louise n’aura pas eu le temps de bien connaître son papa, un écorché vif. Repérée lors d’un défilé de mode au profit de l’association Meghanora pour la recherche médicale pédiatrique, Louise entre progressivement dans la sphère médiatique. Quant à son grand-père Gérard, il regarde sa « perle », comme un sculpteur son modèle. Inspiré. Ses pognes se font timides quand il caresse sa blondeur, effleure sa peau de lait, à la fois étonné et effrayé par tant de pureté. Parce que le monde extérieur est souvent laid, et qu’il le sait, il lui dit, mi-figue mi-raisin, qu’il va lui offrir un poing américain pour faire déguerpir d’éventuels prédateurs. « Et ça, c’est pépé qui te le dit ! », martelle-t-il. « Mais regarde, j’ai de tout petits poignets, papy ! », lui glisse-t-elle en souriant. Il les empoigne tendrement et ils rient.
Gala : Est-ce que vous passez du temps ensemble ?
Gérard : Non. Pas assez…
Louise : Mais ça ne veut pas dire que je ne pense pas à toi !
Gérard : Bien sûr chérie, ça ne veut pas dire que… Moi, ce que je vois dans les yeux de ma petite-fille, c’est qu’un jour elle m’appellera et me dira : « Viens voir Gérard » ou « Viens voir papy »…
Gala : Vous aimez qu’elle vous appelle papy ?
Gérard : Elle m’appelle comme elle veut.
Louise : Mais ça ne te fait pas prendre un coup de vieux ?
Gérard : Non, ça me fait du bien au contraire. Tu sais, Guillaume, ton père, ne m’a pas assez appelé. Mais toi, si tu m’appelles, je serai là. De même que ton autre grand-père (Georges Ventre, ndlr), que j’aime beaucoup. Mais avec ce nom que tu portes, qui est un joli nom, il va falloir te méfier de beaucoup de gens.
Gala : Ce n’est pas toujours simple de s’appeler Depardieu, non ?
Louise : Ce n’est pas parce que tu portes un nom que ton destin est forcément tracé pour toi. On est libre de choisir. C’est ce que je pense en tout cas. C’est à soi de déterminer, de décider de ce que l’on veut faire de sa vie. Comment on veut la vivre.
Gérard : Elle a dit les choses simplement. La beauté de ma petite-fille, c’est d’abord qu’elle est intelligente, et puis qu’elle a une chose à elle : elle est libre. Après, elle devra se débrouiller avec sa ou ses familles, rien de plus normal et rien de plus difficile en même temps, mais si elle n’était qu’une « fille de » elle serait handicapée. Elle ne l’est pas. Et c’est bien. Je pense que Louise est tout à fait apte à répondre de la vie de Guillaume, à assumer ce qu’était son père. Il n’a jamais été un monstre, c’est la vie qui a été monstrueuse, qui ne l’a pas épargné.fait apte à répondre de la vie de Guillaume, à assumer ce qu’était son père. Il n’a jamais été un monstre, c’est la vie qui a été monstrueuse, qui ne l’a pas épargné
Gala : Avez-vous des souvenirs de votre père, Louise ?
Louise : J’avais seulement sept ans quand il est mort, alors tout est un peu flou. Tout de suite après, j’ai eu souvent la sensation qu’il était là, je me réveillais en sursaut au milieu de la nuit, et je le voyais juste à côté de moi. Je me souviens des câlins, des « bonne nuit », bien sûr, mais ce qui m’a surtout marquée, ce sont des moments assez durs…
Gérard : Je comprends que tu n’aies pas forcément de jolis souvenirs, mais sache que ton père était quelqu’un de… Il a été malmené par les autorités françaises. Par la justice. Après, il n’a jamais pu véritablement s’en remettre. Moi je n’ai jamais compris ce juge d’application des peines de Versailles, une femme qui terminait son mandat et qui l’a condamné à trois ans de prison ferme pour deux grammes d’héroïne. Je n’ai pas confiance en la poilitique, je n’ai confiance en rien si ce n’est en l’homme. Mais je t’assure que ton père était un poète. Un vrai révolutionnaire.
Propos recueillies par Geneviève Cloup
Photo : Sylvie Lancrenon
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